Scolariser les enfants, préparer les jeunes pour leur offrir une perspective d’avenir et les former aux enjeux de demain est essentiel. C’est pourquoi l’éducation est la première mission soutenue par l’asbl Jocotan.
Scolariser les enfants, préparer les jeunes pour leur offrir une perspective d’avenir et les former aux enjeux de demain est essentiel. C’est pourquoi l’éducation est la première mission soutenue par l’asbl Jocotan.
La nature guatémaltèque est incroyablement riche et doit être préservée, comme dans de nombreuses régions du monde. L’asbl Jocotan soutient les populations locales dans leurs efforts.
Les problématiques liées à la santé dans la région de Jocotan sont nombreuses et les besoins afin d’y remédier importants. L’asbl Jocotan participe financièrement à plusieurs projets dans le domaine de la santé.
La région de Jocotan compte de très nombreux hameaux situés dans les montagnes avoisinant la ville de Jocotan. Les habitants de ceux-ci, très souvent des paysans indigènes, peuvent compter sur différentes structures afin de renforcer le lien social et rompre l’isolement lié à la géographie des lieux.
Éduquer les jeunes, permettre aux enfants les plus défavorisés et vulnérables d’avoir accès à la scolarité est une pierre angulaire pour imaginer l’avenir.
Dès lors, l’asbl Jocotan soutient la scolarité et la vie quotidienne d’enfants de SOS Aldea infantil de Jocotan, une structure qui accueille des orphelins. L’Aldea infantil compte 14 maisons, chacune dirigée par une “maman SOS” qui se charge de huit enfants d’âges divers, les plus âgés soutenant leur maman SOS dans son travail auprès des plus jeunes. Les enfants grandissent jusqu’à leur majorité au sein de la même cellule familiale, ce qui permet aux enfants de retrouver la stabilité et l’amour d’un foyer. Actuellement, 75 enfants vivent au sein de ces 14 familles.
Chaque année, l’asbl Jocotan finance la scolarité d’une partie d’entre eux (inscription dans un collège de Jocotan, différents frais scolaires, y compris de cantine).
Un don de 100 EUR permet de financer un an de scolarité d’un de ces orphelins.
De plus, l’asbl Jocotan soutient la scolarité d’enfants défavorisés issus de villages trop éloignés des structures scolaires en finançant leur place au sein de l’internat d’un collège. Des bourses d’étude sont également octroyées aux jeunes dont les parents ne peuvent payer la scolarité.
Enfin, l’asbl Jocotan soutient le fonctionnement de la Radio chorti, qui permet aux enfants et jeunes qui habitent des hameaux éloignés de suivre l’école. Ils écoutent les cours diffusés grâce à ce média, réalisent leurs devoirs. L’école est donc suivie en semaine “à distance” grâce à la radio, ce qui permet aux jeunes d’aider leurs parents dans leurs tâches quotidiennes, entre autres aux champs. Le week-end, ils se rendent à Jocotan afin de maintenir un contact avec leurs enseignants, suivre des cours en présence et corriger les devoirs.
Après des années de déforestation intensive, les conséquences sur la région de Jocotan, très montagneuse, sont de plus en plus visibles et dommageables: les glissements de terrain sont fréquents et dévastateurs, d’autant plus que les ouragans et pluies violentes frappent chaque année durement la région.
Aussi, l’importance d’une reconnexion à la nature apparaît essentielle à la population paysanne qui vit sur ces terres, très dépendante de la nature. Les paysans locaux soutiennent activement le projet de reforestation: ils cèdent des terrains pour la reforestation, se chargent de planter les jeunes arbres et d’en prendre soin afin d’assurer leur croissance.
L’asbl Jocotan les soutient dans leur démarche en finançant l’acquisition de jeunes arbres.
1 EUR = 17 jeunes arbres plantés
L’accès de la population locale à des conditions de vie salubres et à des soins de santé de qualité est un défi, en particulier pour les habitants des hameaux aux alentours de la ville de Jocotan, parfois très isolés et démunis.
Un long travail a été réalisé au cours des dernières décennies afin de permettre l’adduction d’eau potable aux hameaux de la région. Chacun possède à présent son point d’eau potable accessible à tous. L’enjeu actuellement est donc de maintenir en bon état de fonctionnement les structures existantes. L’asbl Jocotan y participe grâce aux fonds récoltés.
Par ailleurs, la malnutrition est un fléau qui fait des ravages auprès des enfants au Guatemala. Au début des années 2000, une vaste campagne de prévention de la malnutrition infantile a été mise en place par les équipes locales du dispensaire de Jocotan. Celle-ci a permis de faire diminuer les chiffres de malnutrition aiguë d’environ 400 cas par an fin des années 1990, à un seul cas en 2020. Par contre, actuellement encore, en 2021, presque la moitié des enfants souffre de malnutrition chronique liée à un manque de diversification alimentaire. Cette forme sournoise de malnutrition n’est heureusement pas cause de décès mais entrave le développement physique et cognitif des enfants qui en souffrent. C’est à travers l’éducation des femmes (en commençant par une alphabétisation sommaire) que les enfants reçoivent une alimentation plus adéquate.
Les autres pathologies rencontrées sont avant tout infectieuses, aussi bien chez les enfants que chez les adultes : broncho-pneumonies, diarrhées, pyélonéphrites, ainsi que la maladie de Chagas (parasitose transmise par des punaises, essentiellement en milieu rural pauvre). Aujourd’hui s’y ajoutent des maladies plus classiques comme l’hypertension ou le diabète.
Le dispensaire de Jocotan accueille plus de 5.000 patients par an. Les consultations, mais aussi les hospitalisations (une cinquantaine de lits) et le laboratoire basique fonctionnent sans discontinuer, même quand les structures de l’État ont fermé durant la pandémie de Covid 19 par exemple. Les besoins financiers du dispensaire concernent surtout les médicaments. Les patients doivent contribuer à leur coût à raison de 50%, souvent en échelonnant le paiement sur quelques semaines ou mois. A titre d’exemple, une hospitalisation de 4-5 jours pour traiter une pneumonie aiguë ou un diabète déséquilibré coûte environ EUR 150, un montant astronomique pour de nombreux guatémaltèques.
Enfin, l’asbl Jocotan soutient le projet Menachor qui permet le traitement de bien des pathologies par la médecine naturelle, héritage des civilisations maya et chorti. Les plantes sont cultivées, conditionnées sous forme de médicaments et de tisanes et vendues à Jocotan et dans les villes voisines. Plus de 25.000 patients ont à ce jour bénéficié de ces traitements.
La région de Jocotan compte de nombreux hameaux isolés dans les montagnes. La population rurale, pauvre et paysanne qui y vit peut compter sur différentes structures existantes afin de favoriser le lien et la cohésion sociale. L’asbl Jocotan les soutient grâce aux dons collectés en Belgique.
Les “oratorios”, des maisons communautaires construites au centre de chaque village, favorisent la cohésion sociale. Ces lieux assurent différentes fonctions: les habitants s’y retrouvent pour discuter et prendre des décisions ; des associations viennent y donner des formations diverses, entre autres sur les droits des femmes, le droit de vote, le droit d’être propriétaire de ses terres, mais aussi des formations plus concrètes pour apprendre à lutter contre la malnutrition infantile, pour dénoncer la violence conjugale ou encore pour encourager la réalisation d’un poulailler. Une fois par mois, un prêtre y célèbre la messe. En cas de besoin, ces bâtiments servent aussi de lieu d’accueil et de refuge (familles victimes d’un incendie, d’un glissement de terrain etc.).
L’asbl Jocotan soutient l’entretien et les réparations de ces locaux communautaires, en finançant l’achat et l’apport des matériaux sur place. La plupart du temps, la communauté réalise elle-même les travaux mais parfois l’intervention d’ouvriers qualifiés s’avère nécessaire.
Déjà évoquée dans l’onglet concernant l’éducation et la scolarisation des jeunes, la Radio chorti joue également un rôle de cohésion sociale.
Pour assurer concrètement cette cohésion sociale, l’asbl Jocotan peut aussi être amenée à fournir une aide financière d’urgence, entre autres pour faire face aux dégâts occasionnés par les ouragans. Cela a été le cas en octobre et novembre 2020, où l’asbl a débloqué rapidement des fonds pour aider à reconstruire en urgence des ponts ou des routes endommagés ou emportés par des glissements de terrain. Ainsi, nous aidons de manière très concrète au rétablissement du lien entre les populations particulièrement isolées et le centre urbain. Ces réparations rapides permettent aux populations d’attendre plus sereinement l’aide officielle.